mardi 27 septembre 2011

opération de démoralisation des agents dans le 93 : un comble face aux enjeux à relever !!!!

Bobigny le 26 septembre 2011         Contact : fsuddcs93@gmail.com

LES CHOIX NATIONAUX RADICAUX DOIVENT-ILS RENCONTRER UN CERTAIN CYNISME LOCAL ?
La rentrée à Jaurès a été marquée par son lot de départs et arrivées, d’effet d’annonces, de faux espoirs et de cynisme.
L’assemblée générale proposée aux ex-personnels jeunesse et sports (et rappelons que cela comprend certains de nos collègues de éducation nationale) a permis de formaliser les choses. L’initiative était opportune et bien accueillie de tous, avec l’idée de participer d’une dynamique de rentrée constructive. Mais quel était le but ?
L’accueil de nos nouveaux collègues administratifs, d’une jeune CEPJ et de deux chefs de pôle tant attendus s’est transformé en entreprise de démoralisation générale.
Un an et demi après (juillet 2010) rien n’était possible sans encadrement de proximité (désormais, il faut parler de chefferie) : ni conceptualisation, ni pilotage, ni projet de service. Nos deux inspecteurs fraîchement installés vont donc rattraper le temps perdu et s’attacheront très vite à produire le projet de service de deux pôles jeunesse et sports, en veillant à recueillir ‘’adhésion d’un maximum d’agents, notamment des catégories administratives B et C », pour les autres…. Pendant ce temps au jour le jour, les équipes n’ont cessé de s’investir et assurent leurs missions quotidiennes, dans un contexte d’insécurité, de réorganisations imaginées, de travail constant sur l’organigramme, d’incohérences, « d’objectifs service civique », de crédits supplémentaires ou pas …, de mépris lié à des pratiques professionnelles jugées a priori obsolètes.
« 6.3.1 » : que faire de cette nouvelle tactique de jeux ? En Seine-Saint-Denis, faut-il en rire ou en pleurer ? Comment qualifier le sort réservé aux agents contractuels non titulaires qui se voient remerciés du jour au lendemain, ou dont les missions évoluent au gré des mises en avant de dispositifs (service civique toujours)? Comment envisager le mépris pour les agents en détachement à qui on promet d’être renvoyés sans ménagement dans des lieux qu’ils n’ont plus ou jamais fréquentés depuis des années ?
Se reconnaître dans son travail, c’est être en capacité d’envisager le changement (même sans accompagnement ou stage ORAS) mais ce n’est pas renier ses compétences, ce n’est pas renoncer à des pratiques d’éducation populaire portées depuis des années par les conseillers techniques mais aussi par les collègues administratifs et plus largement par le monde associatif et celui de l’animation. Nous rappelons que nous exerçons notre métier après avoir été recrutés sur des savoirs faire spécifiques, nous avons choisi ce métier. Nous ne sommes pas réfractaires au changement si celui-ci s’opère dans notre champ de compétences. Nos partenaires reconnaissent notre travail, que faut-il faire pour que ceux
qui nous « réorganisent » s’y intéressent vraiment et le reconnaissent aussi?
La FSU s’engage plus que jamais à proposer un espace d’expression aux salariés, sans la pleurnicherie ni l’apathie dont on nous taxe si facilement à défaut de nous proposer jusqu’ici une vraie démarche de construction d’un projet éducatif et de jeunesse au coeur de la cohésion sociale, mais avec énergie et conscience afin que chacun d’entre nous s’approprie les enjeux et échange sur d’autres solutions possibles. Rappelons toujours que la FSU ne montre évidemment aucune adhésion, à cette réforme dénuée de sens et de cohérence.
Nous imaginons facilement que ceux en charge de la mise en oeuvre de la RGPP en Seine-Saint-Denis sauront enfin trouver des modalités de travail prenant également en compte les personnes et pas seulement les catégories A, B, C, PS,
CEPJ, inspecteurs … Nous sommes certainement d’accord pour sauver le service public et ses usagers, y compris dans une direction départementale de la cohésion en Seine-Saint-Denis où les questions de jeunesse sont en première ligne.
Dans ce contexte, les élections professionnelles d’octobre revêtent un caractère particulier. A cause de la RGPP, les conditions d’organisation sont difficiles (calendrier, modalités, vote électronique…).Par exemple, pas de listes électorales affichées le 22 septembre en DDI, comme les textes le prévoient ou encore l’absence de claire représentation de nos collègues de éducation nationale. Alors débattons entre nous, dans chaque équipe, dans chaque pôle, en collectifs y compris au niveau régional Ile-de-France et … votons !

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